Poemas
Nuits Blanches...

sábado, 16 de octubre de 2010








                
                         ::::::::::

Sur l´onde et Notre oú dorment les etoiles
La blanche Ophelia flotte comme un grand lys
Flotte tres lentement  couché en ses longs voiles…
Rinbau..                  
                        :::::::::::




¡ Ah, qué placer es yacer acomodada
sobre la arena húmeda
cual un lecho de  sedoso y fino terciopelo,
frente al Océano  en Abril,
contemplativa, muda e  inerte
en la espera del luminoso amanecer…
aunque el reloj del sol parece haberse detenido
y, mi tiempo ha dejado de contar,
oigo el chasquido prolongado del beso cálido
de dos que fueron,  jóvenes amantes,
un largo e interminable suspiro
entre los velos de  los acordes divinos
de la nebulosa  alborada….
Desfilan ante mi,
el murmullo de las  fuentes con sus risas
de aguas limpias,  relajantes y  perfumadas.
mientras las libélulas vuelan sobre el estanque
de lava sedosa de volcán..


Hay en mi, en tal hora
todo el esplendor lapislázuli y oro
el  reclamo incansable
de dos que la mano  extienden hacía mi
sobre la  espumosa cresta  de las olas,
el vuelo ruidoso de las gaviotas
y, las arenas blancas de las
playas…
mientras...yo lentamente, me dejo ir…
voy cerrando los ojos
la vida se va difuminando
siento que floto como una ligera
y suave pluma al soplo
del viento
y me alejo de la orilla
mecida por la danza de las aguas...
que me envuelven con  
los  aromas  de aquellos   jazmines y nardos
de Arabia.
*
Ann Louise

"
Nuits Blanches "

Ophélie

--------------------------------------------------------------------------------

Sur l'onde calme et noire où dorment les étoiles
La blanche Ophélia flotte comme un grand lys,
Flotte très lentement, couchée en ses longs voiles...
-- On entend dans les bois lointains des hallalis.

Voici plus de mille ans que la triste Ophélie
Passe, fantôme blanc, sur le long fleuve noir;
Voici plus de mille ans que sa douce folie
Murmure sa romance à la brise du soir.

Le vent baise ses seins et déploie en corolle
Ses grands voiles bercés mollement par les eaux;
Les saules frissonnants pleurent sur son épaule,
Sur son grand front rêveur s'inclinent les roseaux.

Les nénuphars froissés soupirent autour d'elle;
Elle éveille parfois, dans un aune qui dort,
Quelque nid, d'où s'échappe un petit frisson d'aile:
-- Un chant mystérieux tombe des astres d'or.

ô pale Ophélia! belle comme la neige!
Oui tu mourus, enfant, par un fleuve emporté!
-- C'est que les vents tombant des grands monts de Norvège
T'avaient parlé tout bas de l'âpre liberté;

C'est qu'un souffle, tordant ta grande chevelure,
A ton esprit rêveur portait d'étranges bruits;
Que ton coeur écoutait le chant de la nature
Dans les plaintes de l'arbre et les soupirs des nuits;

C'est que la voix des mers folles, immense râle,
Brisait ton sein d'enfant, trop humain et trop doux;
C'est qu'un matin d'avril, un beau cavalier pâle,
Un pauvre fou, s'assit muet à tes genoux!

Ciel! Amour! Liberté! Quel rêve, ô pauvre folle!
Tu te fondais à lui comme une neige au feu:
Tes grandes visions étranglaient ta parole
-- Et l'infini terrible effara ton oeil bleu !

-- Et le poète dit qu'aux rayons des étoiles
Tu viens chercher, la nuit, les fleurs que tu cueillis,
Et qu'il a vu sur l'eau, couchée en ses longs voiles,
La blanche Ophélia flotter, comme un grand lys.


Arthur Rimbaud






Comentarios sobre este poemaEnviar a alguien
Deja tu opinión:
Usuario:      Contraseña:           Registrarse

Buscar poema introduciendo algún elemento del título o de su contenido:

Lista de los últimos poemas         Lista de categorías




  Inicio | Biografía | Poemas | Chat | Música | Libro de visitas | Enlaces | Registro  
Fondo musical: http://www.umnovoencontromusical.com/sweet-people/SweetPeople-Barcarolle-UNEM.mid
Agregar a Favoritos
Recomienda esta web
© Ann Louise Gordon Stewards 2024

contadores de visitas gratis